IFTM Top Resa, une vitrine pour les destinations africaines

septembre 26, 2018
Business, Voyages

La 40e édition de l’IFTM Top Resa, le salon international des professionnels du tourisme de Paris, se tient du 25 au 28 septembre 2018. La présence africaine à ce salon est comme d’habitude marquée par des pays de grandes destinations touristiques, comme la Maroc, la Tunisie ou encore le Sénégal, mais aussi des pays qui connaissent une faible fréquentation.

Avec une croissance économique parmi les plus importantes du continent africain, l’Éthiopie mise peu aujourd’hui sur le tourisme. La présence de ce pays au salon Top Resa à Paris est même l’initiative d’agences privées, selon Hiruy Tadesse Gessesse, de l’agence Monpays tours. « On propose généralement 3 ou 4 circuits. Un qui fait le nord, l’autre qui fait plutôt le sud-ouest avec les tribus, un avec l’est de l’Éthiopie et le Danakil et un autre qui fait le grand tour de l’Éthiopie, c’est-à-dire tout inclus », détaille Hiruy Tadesse Gessesse.

Monpays tours s’adresse surtout au marché français et belge. L’agence parvient à faire venir chaque année 800 à 1 000 personnes en Éthiopie et y génère quelques emplois. « On a nos guides francophones qui travaillent exclusivement pour Monpays tours, mais après, quand on a plus de touristes que nos capacités de véhicules, on doit louer des voitures, employer d’autres chauffeurs et en plus de nos guides, on est obligé de prendre des guides locaux sur les différents sites. »

Un salon d’idées

Une autre agence éthiopienne qui s’adresse aux touristes francophones, c’est Sphere, elle fait venir entre 300 et 400 touristes par an. Et au salon Top Resa, on y prend aussi des idées, comme le fait de proposer des circuits couvrant plusieurs pays. Une idée de partenariat interafricain qui sera développée lors du salon international du tourisme d’Abidjan en avril 2019, à laquelle adhère d’ores et déjà Selam Ali, responsable de Sphere.

« On peut prendre un voyage en entier sur une semaine ou deux en Éthiopie, mais ce qui serait intéressant, dit Selam Ali, c’est de pouvoir proposer des extensions comme au niveau des églises rupestres, on peut faire 3 jours, 2 nuits en Éthiopie et faire une extension en Côte d’Ivoire. On pourrait faire la vallée de l’Omo, là c’est le berceau de l’Humanité et hop, terminer sur un autre thème, en Côte d’Ivoire. » 

Le Botswana, une destination à développer

Une destination présente pour la première fois au salon Top Resa, c’est le Botswana, par le biais d’Interface Tourisme, une agence de représentation de destinations. Manon Granat explique que « le Botswana a décidé d’avoir une représentation sur le territoire français depuis janvier 2018, donc ça fait 9 mois qu’on travaille pour eux, dans le but de se développer sur le territoire français et de voir comment on peut les aider à vendre plus. » Puis d’ajouter : « Le Botswana c’est une destination qui est assez chère, donc c’est plus consolider la visibilité du Botswana en France. »  

Selon les chiffres de 2015, environ 8 000 Français se sont rendus au Botswana ; une destination qui intéresse aujourd’hui peu de touristes africains.

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